1940
03-09 : Autorisation
pour les congrégationistes d'enseigner.
18-09 : Transformation
des Ecoles Normales en substituts de formation professionnelle.
15-10 : Le bénéfice
de la caisse des écoles est ouvert aux élèves
des écoles privées.
06-12 : Rétablissement
des devoirs envers Dieu au programme des écoles
primaires.
1941
06-01: Autorisation
pour les municipalités de sub-ventionner les écoles
privées.
06-01 : Autorisation pour les curés à faire
le catéchisme à l'école publique.
22-02 : Permet aux élèves
du privé de recevoirdes bourses publiques.
15-08 : Suppression de la gratuité de
l'enseignement secondaire.
02-11: Attribution d'une subvention
de 400 millions aux écoles privées
(préfets- évêques).
Abrogation des lois de Vichy.
1944
20-11 : Nomination
des instituteurs enlevée aux préfets
et confiée aux recteurs.
1945
28-01 : Rétablissement
de la gratuité dans le secondaire.
1948
23-05 : Décret
Poinsot-Chapuis qui permet d'aider les parents d'élèves
des écoles libres.
1951
21-09 : Loi Marie
permettant aux élèves des écoles
libres de recevoir des bourses.
28-09 : Loi Barangé créant
un fond spécial pour mettre une allocation à la
disposition de tout chef de famille.
1959
31-12 : Loi Debré qui
offre des contrats aux établissements privés.
1978
Loi Guermeur sur l'aide renforcée
aux établissements confessionnels et sur la
garantie du maintien de leur caractère propre".
L'OPTIQUE CONFESSIONNELLE
LA THESE
CATHOLIQUE EN 1929
La fréquentation
des écoles non catholiques, ou neutres, ou mixtes
(à savoir celles qui s'ouvrent indifféremment
aux catholiques et non catholiques, sans distinction)
doit être interdite aux enfants catholiques;
elle ne peut être tolérée qu'au
jugement de l'Ordinaire, dans des circonstances bien
déterminées de temps et de lieu et sous
réserve de spéciales garanties. Il ne
peut donc même être question d'admettre
pour les catholiques cette école mixte (plus
déplorable encore si elle est unique et obligatoire
pour tous) où l'instruction religieuse, étant
donnée à part aux élèves
catholiques, ceux-ci reçoivent tous les autres
enseignements de maîtres non catholiques, en
commun avec les élèves non catholiques...Il
est nécessaire que tout l'enseignement, toute
l'ordonnance de l'école, personnel, programmes
et livres, en tout genre de discipline, soient régis
par un esprit vraiment chrétien, sous la direction
de la maternelle vigilance de l'Église, de telle
façon que la religion soit le fondement et le
couronnement de tout l'enseignement à tous les
degrés, non seulement élémentaire,
mais moyen et supérieur.
Pie XI, Divini Illius
Magistri.
LA THESE
CATHOLIQUE EN 1965
"Chaque famille,
en tant que société jouissant d'un droit
propre et primordial, a le droit d'organiser librement
sa vie religieuse sous la direction des parents. A
ceux-ci revient le droit de décider, selon leur
propre conviction religieuse, de la formation religieuse à donner à leurs
enfants C'est pourquoi le pouvoir civil doit leur reconnaître
le droit de choisir en toute liberté les écoles
ou autres moyens d'éducation, et cette liberté de
choix ne doit pas fournir prétexte à leur
imposer, directement ou indirectement, d'injustes charges.
En outre, les droits des parents se trouvent violés
lorsque les enfants sont contraints de suivre des cours
ne correspondant pas à la conviction religieuse
des parents ou lorsqu'est imposée une forme
d'éducation d'où toute formation religieuse
est exclue."
Vatican Il, Dignitatis
Humunae.
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